Beau moment de bravoure ce matin sur Europe (1) où Mélenchon visiblement s'agaçait plus que de coutume face aux questions d'Elkabbach.
Moment qui n'était pas sans rappeler les mémorables saillies de Marchais.
Le journaliste est coutumier du fait : il aura été
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capable d'opposer un baratin aux positions du Modem lors de l'entrée dans l'OTAN. Le moins que l'on puisse dire est qu'avec l'age, l'homme se permet tout : sous le ton doucereux, presque mielleux, de celui à qui on ne la fait pas, contrefaisant le sage avec l'aplomb imperturbable de celui qui sait, non seulement il savoure le péché chronique de tous les journalistes d'aujourd'hui qui s'imaginent faire preuve d'indépendance en interrompant systématiquement leurs interlocuteurs, mais surtout, et cela ne s'arrange pas avec les années, il prend ouvertement position, juge ce qui est quand même sortir de la position de neutralité que la déontologie journalistique devrait lui empêcher d'abandonner.
A ma connaissance, seuls Bayrou qui supporte assez mal qu'on l'interrompte, et le signale chaque fois qu'il le peut; et Mélenchon sont capables, au risque de se mettre à dos la corporation.
Ils ont raison !
Quand en plus ceci nous offre le plaisir de quelque audace, pourquoi bouderions-nous notre plaisir ?